Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : De Belgique au Maroc en vélo
  • : Carnet de bord de mes périples à vélo: De Viroinval (Belgique) à Essaouira (Maroc)2005. Angleterre 2006. Infos pratiques pour cyclo-randonneurs.
  • Contact

Plan du site

Pour m'écrire:

21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00

LA SECA - AVILA
101km
5h54, moy.: 17.1km/h


Je suis à 850km du bâteau! J'ai avancé pas mal. Je sais maintenant que j'irai jusqu'au bout!
Je suis à la moitié du voyage. Je n'ai plus de problème pour me lever très tôt.
J'ai appris à dompter mon moral. Quand je suis en difficulté, je "vérrouille". C'est comme cela que j'appelle cet état où je me trouve alors. Je ne pense plus à rien, je ne pense plus tout court, je regarde mon guidon, c'est tout. Rien d'autre n'existe. Les difficultés de la route, la douleur, la  fatigue, plus rien n'a de prise sur moi. Je deviens une machine à pédaler!
Je ne reviens sur terre que quand la difficulté est franchie, ou que la fin de l'étape arrive. Alors, je suis heureux d'avoir progressé, et j'oublie tous les mauvais moments passés.

Je n'ai que quelques biscuits et du café... Il faudra faire les courses. Ici, les magasins sont souvent fermés une bonne partie de l'après-midi.
A Arevalo, je trouve un cyber-café, ce qui me permet de donner des nouvelles et d'en recevoir. Cela fait plaisir d'avoir des mails. Je me fais un point d'honneur de répondre à tous. J'apprends ainsi que 22 personnes suivent mon déplacement sur ce site.
Tous ces gens, sans le savoir, m'ont en fait beaucoup aidé.

Aujourd'hui, il fait moins chaud. Il y a même quelques nuages. 
Je dîne au bord de la route: pain, banane, pêche. A part dans le Pays Basque, les routes espagnoles, même les nationales, sont en général sécurisantes pour le cycliste. Les voitures et les camions s'écartent bien pour doubler, ce qui n'est pas toujours le cas en France ou en Belgique... Souvent, une large bande, tracée sur la droite de la route permet de rouler détendu, à l'abri du traffic.


La route n'est pas trop difficile aujourd'hui. Mais je sens quand même la fatigue à l'arrêt du soir.
J'espère que je dormirai bien cette nuit, comme il fait moins chaud.
Je m'installe au camping. Ce soir: jambon, salade et purée de pommes de terre.
Je dois aussi acheter du papier toilette!
Je râle un peu car il faut chaque fois en acheter 6 rouleaux... comme je n'ai la place que pour en prendre 2 maximum... je dois en abandonner 4...
C'est la deuxième fois que cela m'arrive depuis le départ...  


Hier...    Demain...

 

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00

FROMISTA - LA SECA
122km
6h42, moy.: 18.2km/h


 

Cette nuit, je me suis fait bouffer par une colonie de fourmis...
En plus, je crois que j'ai un furoncle à la cuisse droite. Ce n'est pas bon signe. Cela veut dire que le corps proteste contre le régime que je lui fais subir.
Il serait sage de m'arrêter. Mais où? Ici, il fait trop chaud. Je ne saurais quand même pas bien me reposer. Je le ferai à Tanger ou à Tarifa.

L'étape d'aujourd'hui est agréable et très roulante. Je longe le Canal de Castille jusque Valadolid dont la traversée est facile en suivant le cours d'eau.
Ensuite, belle route sans problème jusque La Secca.
Mais la chaleur est forte.
A 18h, le soleil brûle encore.
J'ai fait la bêtise rouler en sandalettes aujourd'hui. J'ai maintenant des coups de soleil sur le dessus des pieds.

Je vais mettre le turbo pour les étapes suivantes. Je veux sortir de ce four le plus vite possible!

 

Pour mon souper, j'ai prévu des sardines, des olives, avec du maïs et du pain...


Hier...    Demain...

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00

POSA DE LA SAL - FROMISTA
111km
6h20, moy.: 17.5km/h


Aujourd'hui:1500km!


Lever à 5h et départ dès qu'il fait clair. Café, pain et VQR.
De nouveau, j'ai un col en début d'étape.
Normal. Le soir, fatigué, j'ai tendance à m'arrêter avant un col, plutôt que de le passer... Le matin, il se rappelle à moi.


Aujourd'hui, il est particulièrement dur. Il est digne des plus grands... Mais j'ai du courage, car je sais que la route va ensuite descendre vers Villadiégo et le Canal de Castille.


A Villaute, je téléphone à la maison. Les enfants sont déjà sortis pour jouer, mais Latifa me donne des nouvelles rassurantes de tout le monde.
Mon compteur indique 49km. Il n'est que 10h, mais la chaleur est déjà bien présente. Heureusement, dans chaque localité ou presque, une fontaine permet de faire le plein...

A Melgar de Fermental, je rattrape le Canal de Castille.
Enfin du plat. Je n'en ai plus eu depuis les Landes!
Je roule bien. Le revêtement est en terre battue, mais en bon état.

Je passe les 1500km! C'est donc le long de ce Canal de Castille que je donne les traditionnels 15 coups de sonnettes...


A Fromista, je m'arrête pour faire mes courses pour le repas du soir.
Au menu: côtelettes, salade, purée de pommes de terre et 2 pêches!


Hier...    Demain...

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00


ARTZINIEGA - POSA DE LA SAL
70km
4h07, moy.: 16.5km/h


 

Je suis fatigué aujourd'hui. Je n'ai pas très bien dormi. J'ai eu des difficultés pour m'endormir hier. Le sol était par trop inégal sous la tente. J'ai des courbatures partout!

Aujourd'hui, ce ne sont plus des côtes que j'ai pour mon petit-déjeuner, c'est carrément deux cols! En fait ces cols ne sont pas beaucoup plus pentus que des côtes que j'ai grimpées en m'entraînant en Belgique (autour de 10 à 13%), mais ils sont beaucoup plus longs...
Des kilomètres de côtes, des kilomètres qui n'en finissent pas.
Je n'ai pas les Pyrénnées à passer, mais les Monts Cantabriques se vengent...
Les paysages sont superbes, mais je n'ai pas beaucoup le loisir de les admirer. Je monte le nez sur le guidon.
Ce matin, j'ai quand même pu voir quelques biches sur le bas-côté de la route.
En France aussi, j'avais pu observer des animaux, notamment un faon et une renarde avec ses petits. En vélo, on progresse sans bruit. Les animaux ne se méfient pas trop. On peut ainsi passer très près d'eux sans qu'ils ne s'enfuient.

Pour midi, je m'arrête au bord d'un rio. Je mange du pain et des fruits.
La région est beaucoup plus agréable pour rouler que le nord du Pays Basque.

Je m'arrête assez tôt pour l'étape. J'en ai marre! Je suis trop fatigué.
Je mange du thon des tomates et du pain comme repas du soir. Je monte la tente sur un replat, en contrebas de la route.

Avant de me coucher, je vide les sacoches, à la recherche du poids superflux. Il faut balancer du lest!
Je jette l'alarme électrique, qui ne me sert pas, les cartes de France et mes étapes déjà parcourues (que pèse une demi-feuille A4?), je me défais aussi du jeu de carte, d'une pile de rechange pour l'appareil photo (j'en ai une neuve dans l'appareil...).
Les côtes sont trop dures que pour les grimper avec du poids inutile...


Demain, normalement, je devrais être sur une Via Verde, une voie verte, qui longe le canal de Castille.
Cela me reposera tout en me permettant d'avancer plus qu'aujourd'hui.



Hier...    Demain...

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00


ONDOROA  -  ARTZINIEGA
102km
6h20, moy.: 16.2km/h


 


Levé tôt, comme à l'habitude.
Je prends la route après un petit-déjeuner rapide.
Cette étape est très difficile. Les pentes sont redoutables! Je pensais avoir évité les fortes pentes en contournant les Pyrénnées, mais je me trompais. Le Pays-basque espagnol est tout simplement terrible! Je n'ai sans doute pas les rapports qu'il aurait fallu pour ce genre de route. La prochaine fois, je mettrai des rapports plus courts.
Grimper les montagnes avec 20kg de bagages, c'est pas du gâteau!
Je passe mon premier vrai col dans la région de Gernika.
L'entrée dans Bilbao est un cauchemard. Route nationnale incontournable. Circulation dantesque!
Qu'est-ce qu'un vélo peut bien venir faire par ici?
Il est 16h quand j'arrive à Artziniéga.
Je ne trouve pas de camping, mais une belle prairie -discrète - m'accueille.


Aujourd'hui, mon compteur affiche 1325km depuis le départ. J'ai passé la moitié du trajet pour arriver au bâteau!


Hier...    Demain...

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00

HENDAYE - ONDOROA
85km
5h30, moy. : 15.5km/h


 

Aujourd'hui, je me lève tard: 7h30.
Je bois un café et mange des vieux croissants dégueulasses...
Je replie mes affaires et pars à la recherche d'un magasin pour acheter de quoi manger correctement, pour ce matin et ce midi.
Ensuite, je vais m'étendre sur la plage, en attendant l'heure de l'émission radio et  le coup de fil de la RTBF.

La plage est magnifique. Belle baie, impeccablement aménagée pour l'accueil des milliers de personnes qui viennent s'y faire bronzer durant l'été. Tout y est: parking payant, parking interdit aux camping-car (on ne sait jamais, certains voudraient peut-être échapper aux restos ou aux campings!), interdiction de ballader le chien, location de tout le nécessaire pour la plage, et pompes à fric en tout genre.
A l'entrée de la plage, le local CRS, avec un bel avis:
28° sur la plage, 22° dans l'eau, mais baignade interdite car pollution. Tout le monde s'en fou et patauge allégrement dans la grande bleue (foncé). 
Vers midi, j'abandonne le mètre carré de sable qui m'a accueilli. 
Délaissant les snacks des environs, aux tarifs prohibitifs,  je me prépare un énorme sandwich. Ce sera mon repas de midi.


A 13h45, le téléphone de la cabine publique sonne.
Allo, ici Vivacité!

 

Cliquez sur la cabine pour écouter l'émission!


Pendant quelques de minutes, je décris mon voyage, en direct sur les ondes.
A 14h, c'est terminé, et je me mets en route. Mon moral est remonté! Il faut que je rattrappe le temps perdu!

Pour la troisième fois, je passe la frontière.
Il ne fait pas trop chaud, il y a un peu de vent mais pas trop. San Sébastian est une belle ville, mais les routes pour y arriver et en sortir sont un véritable cauchemar pour les cyclistes!
Je dois emprunter une nationale très fréquentée. La pollution est omniprésente. Toute la région est très industrialisée, et pleine de travaux partout. Merci l'Europe!
Où sont mes petites routes d'Aquitaine???

Les côtes sont souvent très fortes. Je dois aussi passer par quelques tunnels: irrespirables et ... dangereux!
Le Pays-Basque espagnol n'est pas fait pour les cyclistes. Pourtant, le littoral, quand on y a accès... est très agréable.


Malgré tout, je fini par faire une étape presque normale, et m'installe, passablement fatigué, dans un camping près d'Ondoroa pour la nuit.

 


Mon compteur commence à montrer des signes de fatigue. L'unique bouton, qui commande toutes les fonctions, ne répond plus normalement.
Le compteur totalisateur s'est remis à zéro alors que je voulais vérifier ma moyenne du jour...
Je devrai donc faire une petite addition chaque soir pour connaître mon kilométrage total.
Pourtant, j'avais pris la précaution d'acheter un compteur neuf (21€ quand même) avant de partir, pour être tranquille! Il aura tenu 1200km et 14 jours!!!
J'espère qu'il va continuer à mesurer ma vitesse et mes distances...



Hier...   Demain...

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2005 2 20 /09 /septembre /2005 00:00

TALAVERA DE LA REINA - VALDECABALLEROS
108KM
6h24, moy.: 16.9km/h


Je dors de moins en moins bien. En fait, j'ai de plus en plus mal au dos.
Heureusement, dans la journée, il ne me fait pas soufrir. Mais la nuit, cela m'empêche de dormir.
C'est probablement dû à mon matelas qui est trop mince et qui, en plus, se laisse aller.
Il faut dire à sa décharge qu'il a déjà 3 ou 4 ans de bons et loyaux services.

Petit-déjeuner, et en route pour cette étape que j'espère plus plate que celle d'hier.
La route d'aujourd'hui est magnifique.
A Calera Y Chozas, je me rend à la station Renfe, les chemins de fer espagnols. C'est juste à côté que se trouve le début d'une Via verde.

Il s'agit en fait d'une piste cyclabe, amménagée sur le site d'une ancienne voie de chemin de fer, et ce, en pleine montagne.
Elle est peu pentue, et très spectaculaire, avec ses tunnels et ses innombrables ponts.
Je la quitte à regret aux environs de Santa Quitteria, pour rejoindre la route -beaucoup plus pentue- qui rejoint Puerto Rey.

Je fais mes courses pour le soir à Valdecabaleros et je plante ma tente
non loin du lac de Garcia de Sola.
Au menu de ce soir: filet de poulet, salade et purée de pomme de terre.
Aujourd'hui, mon compteur indique 1950km.
Demain, je passerai les 2000km!



Hier...    Demain...

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2005 2 20 /09 /septembre /2005 00:00

AVILA - TALAVERA DE LA REINA
113km
6h18, moy.: 17.8km/h


 

Rude étape de montagne en perspective aujourd'hui.
Je m'élance dès 6h30 sur la nationale.
Pas trop de traffic à cette heure.
De toute manière, il y a toujours cette bande inutilisée, à droite, qui
permet de rouler en sécurité sur toutes les nationales espagnoles.

Je dois passer entre deux chaines de montagnes... La route franchit un col à 1395m d'altitude. Je crois que se sera mon plus haut du voyage!

Belle descente sur El tiembo. Je quitte ensuite la grand'route, pour une voie à dimmension plus humaine...
Arrêt pour le repas de midi, sur une belle prairie naturelle.
Au menu: thon, maïs, pain.

Il fait moins chaud aujourd'hui. Mais peut-être n'est-ce dû qu'à l'altitude?
Je roule bien, en profitant au maximum des descentes.
A ce sujet, mes freins commencent à montrer des
signes de fatigue. Il faudra que je songe à en changer les patins.

Vers 14h, je suis à El Real de San Vicente. Comme je suis encore en état de pédaler, je continue jusque Talavera.

J'y arrive très fatigué, mais content du chemin parcouru aujourd'hui. Demain, j'ai une Via Verde!




Hier...    Demain...

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2005 2 20 /09 /septembre /2005 00:00

VEJER DE LA FRONTERA - TANGER
91km
4h48, moy.: 18.9km/h


C'est le grand jour! Si je roule bien, je dormirai au Maroc ce soir!
Je démarre donc particulièrement tôt. Il ne fait pas encore vraiment clair quand je me mets en selle.
Je longe la côte, mais je ne vois toujours pas la mer.
Je suis la nationale qui relie Cadix à Malaga. Elle est très encombrée, même de bon matin!

Il y a beaucoup de vent. Cela sent la mer!
La voilà!

Un peu avant Tarifa. A 2470km de chez moi, je suis en face de l'Océan Atlantique pour la seconde fois de ce voyage.


J'arrive à Tarifa dans la matinée.

Devant moi, à gauche: la Méditérannée, à droite: l'Atlantique.

 

C'est le Cap Sud de l'Europe, l'extrême pointe du continent.
Là-bas, de l'autre côté, à peine à 14km: La côte marocaine!
Je fais quelques photos pour marquer le coup. Cela fait quand même quelquechose de se retrouver là, après ces millions de coups de pédales.
Je me présente au port pour traverser sans tarder.
Déception: ils ne prennent pas de véhicules, pas même les vélos, durant les mois de juillet et d'août!
Il me faut continuer jusque Algéciras, à 41km d'ici.
Il y a un deux petits cols à passer.

Les éoliennes plantées à leurs sommets profitent bien des vents violents qui soufflent ici. Moi, le vent ne me sert pas, bien au contraire. Je le reçois en pleine face durant toute l'ascension!

C'est ici que je donne mes 25 coups de sonnette, signe du passage de la ligne imaginaire des 2500km!

Ensuite, belle descente vers Algéciras.
Je vais directement au port.
Je me présente pour l'achat de mon billet. Un passager et un vélo.
Cela fait 32€ plus 30€ pour le vélo... Je paie. La préposée tape mes coordonnées sur son clavier. Comme véhicule, elle n'a le choix qu'entre voiture, bus... ou "motocycletta".
Elle coche donc la case "motocycletta". L'ordinateur lui demande alors: marque, numéro de plaque...
Il n'imprimera pas de billet sans avoir ces données!
Un vélo n'étant pas immatriculé, elle recommence, une fois, deux fois, trois fois...
L'ordinateur, tétu, ne veut rien entendre. Il exige un numéro de plaque!
Alors, en colère contre une machine aussi stupide, l'employée me rend mes 30€!
"Vous n'avez qu'à enlever la selle. Sans selle, ce n'est plus un vélo, mais un bagage à main.
Vous pourrez alors passer avec les passagers piétons"...

Merveilleuse technologie qui m'a fait éconnomiser 30€ sur le prix de mon billet...
Je me présente donc, avec l'air le plus décontracté possible, dans la salle d'embarquement pour les piétons. Aucun problème, personne ne s'étonne de voir un vélo au milieu des valises. Il est vrai que sans selle, ce n'est plus un vélo. Où avais-je la tête...
Quand même! Le flic de service aura un sourire goguenard quand il me verra déposer mon vélo sur le tapis roulant du scanner à bagages.
2 cm de plus, et il ne passait pas...

 


Traversée du détroit de Gibraltar à bord d'un bâteau assez ancien et lent, remis en service durant les mois d'été. Mais j'aime mieux cela, car, contrairement aux nouveaux, ces vieux ferries possèdent des ponts extérieurs. Ce qui m'a permit d'observer plusieurs dauphins nageant dans notre sillage.


Grâce aux deux heures de décallage horaire, il n'est que 14h quand j'arrive à Tanger.
En traversant la ville, je rencontre un cyclo marocain: Zacharias, 25ans, instituteur.

 

Il arrive d'Essaouira et compte bien faire le tour du Maroc avant de rentrer vers Rabat. On boit un verre ensemble sur une terrasse. Photo souvenir, et nous nous quittons rapidement, car il a rendez-vous avec un ami qui doit l'héberger.

 

 


Quant à moi, je me rend de suite au camping Miramonte, sur la route du Cap Spartel. Je passe le reste de la journée à me prélasser sur le bord de la piscine.
Le soir, je m'offre un bon resto pour fêter mon arrivée au Maroc.


Je ne sais plus avoir l'heure. Depuis que ma montre a rendu l'âme en Espagne, c'est sur le compteur du vélo que je regarde l'heure. Mais il fait à nouveau des siennes.
Il s'est déjà remis à zéro deux fois. Maintenant, la commande des fonctions débloque complètement. Comme je ne tiens pas à perdre de nouveau mon kilométrage, j'ai décidé de ne plus changer de mode de lecture. Il restera sur le totalisateur de kilomètres!


Il a fait chaud aujourd'hui. Il est clair qu'ici, je ne dois pas rouler du tout l'après-midi.


Le camping où je suis installé est bruillant. J'ai comme voisins de tente, deux familles nombreuses... Les enfants jouent en faisant beaucoup de bruit, tandis que les parents discutent vivement, faisant profiter tout le camping de leur conversation. Je ne sais pourquoi, mais je suis certain qu'ils font faire du bruit toute la nuit...


Quoi qu'il en soit, dès qu'il fait un peu sombre, je plonge dans ma tente. Des chauves-souris volent entre les palmiers, des cigales chantent dans les eucalyptus, ce serait presque une ambiance bucolique, s'il n'y avait tout ce bruit!  



Hier...   Demain...

 

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2005 2 20 /09 /septembre /2005 00:00

VALDECABALLEROS - ALCARACEJOS
133km
7h36, moy.: 17.5km/h


2000km!


Aujourd'hui la route est une succession de côtes plus ou moins dures, et de belles descentes. Je traverse les premiers grands champs d'oliviers.
J'entre en Andalousie!
Et comme un plaisir ne vient jamais seul, je donne 20 coups de sonnettes:
je viens de passer les 2000km!

Le relief se calme un peu après Puebla de Alcacer où j'ai déjeuné.
Je traverse un beau lac de retenue, le Embalse de la Serena.
Je roule assez bien aujourd'hui. J'avale les kilomètres sans trop de fatigue.

Vers Cabeza del Buez, quelques vautours me survolent, cela fait toujours plaisir...de se sentir accompagné.

Le relief redevient méchamment montagneux. La chaleur revient aussi. Je passe Belalcazar, puis Fuente la Lancha où je pensais m'arrêter pour la nuit.
Après un peu de repos, je décide de continuer vers Alcaraceros où je peux m'approvisionner.
J'achète des tomates que je ferai revenir avec une boîte de corned-beef.

Cà n'a pas l'air comme ça...pourtant, c'est mangeable.


Cette étape m'a fatigué, mais j'ai bien avancé, et je sais maintenant que je récupère vite.
C'est signe de ma bonne forme physique.
Demain matin, il n'y paraîtra plus.




Hier...   Demain...

Partager cet article
Repost0